lundi 2 juin 2008

Crédo sombre

A la foi des autres en quelque sorte
- Avide sous ses dehors de douceurs -
Qui me laisse - avide à ma façon - l'illusion d'un grincement
L'oeil perce-manteau, perce-ciel et qui évide
Démasque les ports de nuits glacés-glaçants - avides
Enfant-oeuf ; foeutus-lotus : j'essaime
Rien ne peut faire passer ces tremblements

RIEN

A leur foi qui fait force dès lors que leur credo du je crois en est un je crois avec
J'imagine de populeux défilés, d'hommes
Tous semblables - indistincts dans leur masse sombre : des pèlerins
Je songe Mes larmes sont d'ébènes, semblables aux foules ; aux montagnes qu'ils dévalent et dont ils s'évident
Un univers sous l'éclipse et la foi des morts
J'ai moi aussi le souvenir de la marche et un sourire de couteau d'argent où se reflète de sardoniques conjugaisons

Je contemple le désastre - et me contente

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