vendredi 7 mars 2008

...

Saccades

Des mares

De feu


Quitte tes bouillants magmas

Non, raturons Quitte tes bouillants magmas

Il n’y a pas d’air pour les injonctions

Et pas non plus pour le lyrisme


Il n’y a même pas d’air du tout

Au vrai on étouffe

L’espace s’étrique

Et le temps tourne court


C’est entendu

L’aube approche

Qui n’annonce rien

mercredi 5 mars 2008





















Là encore je fais fête à une photo documentaire et une réalisation approximative. Mais cette fois ci je compte refaire. J’espère n’avoir produit qu’un palimpseste. Ma volonté ou mon inertie tranchera. Nous verrons. Pour l’instant tout réside dans l’idée de base, que les clichés ne font que manifester. Une notice biographique l’éclairerait assez bien.

Quand j’étais enfant, je jouais souvent dans la forêt où ont été prises les photos. Avec un ami, nous nous y amusions bien ; nous jouions à la guerre et faisions toutes les bêtises que les garçons savent faire à notre âge. Cela c’était le jour. Et le nounours aussi vient de mon enfance : il a presque mon âge. Lui accompagnait mes nuits. Presque systématiquement faites de cauchemars, quand je revenais de la forêt.

La rencontre du nocturne et du diurne ; voilà ce que j’ai voulu manifester. Mais presque en cauchemar, là encore. Ma rassurance prise au collet, comme du gibier. Comme si la nuit tendait à s’étendre…

Je n'en dirais pas plus.

A chacun son imagination.

samedi 1 mars 2008

Poème



Bordé d'automates
de contritions
d'infamies

Le chemin des valses sourdes